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Minimum vieillesse et minimum contributif

22 novembre 2022

L’U2P ne nie pas la nécessité pour tous les Français d’avoir un minimum vieillesse, actuellement autour de 900 euros. Pour autant elle constate que de nombreux travailleurs indépendants, en particulier de l’artisanat, ayant cotisé plus de 40 ans se retrouvent avec une pension de retraite proche de ce minimum vieillesse.

 

L’U2P constate qu’un tel état de fait ne récompense pas l’effort quand l’écart est de l’ordre de 100 euros entre le minimum vieillesse et une retraite d’un travailleur indépendant ayant cotisé 42 ans.

 

Le Président de la République a annoncé vouloir faire passer le minimum contributif à 1100€ pour un assuré justifiant d’une carrière complète.

 

Cette évolution est-elle de nature à constituer un écart «significatif» avec le minimum vieillesse ? Afin de mieux « récompenser » la valeur travail il pourrait-être demandé d’aller au-delà de ces 1100€.

 

Le coût de cette demande trouverait en effet une « compensation » financière pour les travailleurs indépendants avec l’effet de la réduction d’assiette demandée par l’U2P.

 

La demande de réduction d’assiette de 30% permet, tout en assurant une neutralité financière, d’augmenter le taux de cotisation vieillesse générant de facto des droits retraite supérieurs avec pour effet mécanique de réduire le nombre d’assurés remplissant les conditions pour bénéficier du minimum contributif.

 

Il serait opportun concomitamment de limiter l’évolution du minimum vieillesse, pour conserver l’écart significatif demandé.